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Education
 
Le système d’éducation ne parvient pas à répondre aux besoins fondamentaux des Burkinabè. En 2003, le taux brut de scolarisation primaire était de 44,8 % des enfants en âge d’être scolarisés et les filles étaient moins scolarisées que les garçons (38,2 % contre 49,6 % à entrer au primaire, 13,8 % contre 17,3 % au secondaire et 1,2 % contre 3,4 % au supérieur). La déscolarisation est aussi un sérieux problème, car elle touche un élève sur cinq (22,1 %), davantage en milieu rural (23,9 %) qu’en milieu urbain (19,2 %), mais autant les filles que les garçons.

Zabré est l’un des départements du Burkina Faso. Le lycée départemental est situé dans la ville de Zabré, chef-lieu de ce département. Ce lycée possède 400 places et il y a environ 900 élèves sur les bancs de l'école, chaque professeur recevant environ 100 à 120 élèves dans sa classe. Pour ce qui est du primaire, 35 écoles accueillent les enfants sur le territoire de trois départements (Zoaga, Zabré, Zonsé).

Pour mieux saisir la problématique de l’enseignement au Burkina Faso, il faut ajouter au manque d’accessibilité à l’école et aux conditions dans lesquelles s’effectue la scolarisation des enfants, le contexte dans lequel vivent les populations rurales. Plusieurs langues sont parlées d’un village à l’autre (une soixantaine de langues, dont le moré, le peul, le dioula, le bissa, le lobi, le lyélé, le marka, etc.). Ces populations sont souvent peu informées et ont peu de contact avec l’écrit dans la vie de tous les jours. Le taux d’alphabétisation est de 15,2 % pour les femmes et de 29,4 % pour les hommes. L’alphabétisation se fait auprès des adultes (15 ans et plus) habituellement dans la langue locale africaine. Quant à la scolarisation, elle s’effectue en français (langue nationale) alors que cette langue n’est pas nécessairement connue des populations locales. Tant de facteurs qui font de l’éducation un véritable défi.



 
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