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Paludisme (Malaria)
 
Le paludisme (aussi connu sous le nom de malaria) est la maladie parasitaire la plus répandue dans le monde. Le parasite Plasmodium se transmet par la piqûre d’un moustique tropical, l’anophèle femelle. Il existe différents types de paludisme, mais le plus redoutable est dû au parasite Plasmodium falciparum, qui est responsable de 90 % des décès. On l’appelle le neuro-paludisme ou paludisme cérébral ou paludisme neuro-cérébral.

On estime que le paludisme tue un enfant africain toutes les 30 secondes. Chaque année, 300 millions d’humains souffrent d’attaques de paludisme et plus d’un million de personnes en meurent, 75 % des victimes étant des enfants africains âgés de moins de 5 ans. Le paludisme ne tue pas toujours, mais il peut avoir des répercussions importantes sur la santé et par conséquent sur la qualité de vie des personnes atteintes. Les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes sont particulièrement vulnérables au paludisme. L’insuffisance pondérale et les malformations à la naissance, la cécité, l’anémie, l’épilepsie, les séquelles neurologiques, les lésions cérébrales, les troubles d’élocution, les problèmes cognitifs, conséquences fréquentes du paludisme, compromettent la santé et le développement de plusieurs millions d’enfants dans les pays tropicaux.

Comme il n’existe pas de vaccin pour prévenir le paludisme, les moyens pour combattre le parasite Plasmodium sont limités. Les médicaments antipaludéens ne garantissent pas une protection absolue contre l’infection. Il existe des moyens de prévention qui peuvent être utilisés pour se protéger contre les moustiques (moustiquaires, insecticide, crème répulsive, vêtements longs, air conditionné, etc.) ou pour détruire les moustiques (utilisation massive d’insecticides, lutte anti-larvaire, assèchement des marais, drainage des eaux stagnantes, poissons qui mangent les larves, dispersion de mâles anophèles stériles, etc.). Ces mesures sont cependant difficilement applicables sur toute l’étendue d’un continent, tel que l’Afrique. De plus, les coûts de ces mesures et des médicaments antipaludéens sont trop élevés pour les populations touchées qui ne peuvent se les approprier à cause de leur grande pauvreté.

On a récemment découvert que le paludisme favorise la propagation du Sida. Cette conjonction entre le paludisme et le Sida est d’autant plus grave que le paludisme connaît une recrudescence depuis le début des années 1980. Beaucoup de moustiques ont développé une résistance accrue aux insecticides et aux médicaments utilisés pour combattre cette maladie. À cela s’ajoutent des facteurs humains, tels la dégradation des services de santé un peu partout en Afrique et le peu d’intérêt et d’argent dédié à la lutte contre cette maladie.



 
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